Ces dernières semaines, les services de sécurité ont arraisonné deux camions remplis de faux produits qui seront incinérés à en croire Dr Manizé Kolié. Ces opérations de saisie visent à assainir le secteur pharmaceutique, afin de préserver les populations, qui, par manque de moyens achètent des produits dans les marchés et aux abords des routes.
Mais les vendeurs de médicaments dans les marches de Conakry ne semblent pas apprécier la démarche des autorités. Et pour se faire entendre, ils ont décidé de fermer leurs boutiques pour exprimer leur cri de cœur par rapport à cette mesure.
A Kankan ce mots d’ordre se fait ressentir un peu partout dans le marché c’est un constat de notre correspondante.
Abdoulaye Barry est un vendeur de produits pharmaceutiques au Marché Djaka. Il explique les motifs de cette grève et se félicite de sa réussite à Kankan. « Le problème c’est l’autorité en place qui sont là à intercepter les produit qui quittent de Conakry à l’intérieur du pays, on n’a jugé nécessaire maintenant de ne pas s’assoir ou resté les bras croisés, rester indifférent face à ce problèmes parce que ça fait fort longtemps, nous nous, avons commencé de vendre les produits pharmaceutiques. Ce que je peux dire au gouvernement c’est de voir comment éliminer les nouveaux produits. » A-t-il dit
Pour ce citoyen qui a préféré garder l’anonymat les autorités doivent contrôler les qualités et non interdire la vente des produits dans les pharmacies non agrées. « Les vendeurs qui sont dans le grand marché sont là pour les personnes qui viennent des petits villages et ces personnes viennent prendre les produits pour pouvoir venir en aide aux citoyens qui vivent loin de la ville là où il y’a pas même un hôpital. Ils doivent bien regarder ce problème sinon vouloir aider la population sera la cause de la disparition de plusieurs citoyens du pays. » A-t-il dit
Dr Sidibe Issa médecin pharmacien au quartier kabada ne trouve aucune objection à cette décision des autorités. « La fermeture du marché illicite est une bonne nouvelle, pour la population si elle arrive à comprendre parce qu’il faut comprendre que le médicament n’est plus médicament lorsqu’il n’est pas dans la main d’un professionnel. Le médicament en dehors de la main d’un pharmacien ou du médecin, il devient un poison et donc si l’Etat décide à un moment donné de prendre ses responsabilités Sachez qu’on ne peut que féliciter l’Etat pour cette prise de responsabilité c’est comme si l’Etat mettait fin à une criminalité dans un pays. Il faut se soumettre de ne pas faire du vague activer la pension dans la cite. Les pharmaciens sont la et ils sont entraient de prendre leur responsabilité pour assurer un approvisionnement complet du médicament à la population » A-t-il signalé
Djétenin Condé pour Lolaplus. Org