22 janvier 2007-22 janvier 2021, il y a de cela 14 ans jour pour jour que la Guinée vivait des évènements douloureux. Ceux ci étaient causé par la grève générale et illimitée lancées par les forces sociales qui réclamaient un changement dans le pays.
Ces événements ont engendré un véritable massacre perpétré par les forces de l’ordre, sous le régime de feu Général Lansana Conté, président de la République d’alors.
« Le 22 janvier 2007 dans le cadre de cette grande mobilisation historique des forces sociales accompagnée par les forces politiques, la jeunesse guinéenne de l’époque s’est impliquée de manière active pour exprimer son désir de changement. Mais une démarche qui a été festive au départ s’était terminée dans la soirée avec plusieurs dizaines de personnes tuées avec une grande férocité et une grande barbarie au vu et au su du monde entier », se souvient Bah Oury, l’ancien ministre de la réconciliation nationale.
« J’éprouve un profond sentiment de tristesse par rapport aux sacrifices qui ont été consentis pour permettre à la Guinée d’évoluer dans le sens démocratique de la manière la plus respectueuse des principes, des libertés publiques et des respects des droits de l’homme et de la meilleure gouvernance », exprime le président de l’UDRG, chez nos confrères de la radio Lynx FM.
14 ans après, aucune justice n’est rendue aux victimes de ces événements douloureux:
« Aujourd’hui les forces obscures qui veulent immobiliser la Guinée dans une démarche et dans une vision sanguinaires sont toujours très présentes au niveau des instances de prise de décision publique», rappelle Bah Oury.
«Ce qui fait que nous ne faisons que répéter malheureusement le triste anniversaire du 22 janvier 2007. Donc La nécessité de changer le mode de gouvernance de ce pays au lieu d’avancer a reculé », ajoute-t-il.
Abdoul Condé