« Les enseignants au cœur de la relance de l’éducation », c’est sous ce thème que la journée mondiale de l’enseignant a été célébrée ce mardi 5 octobre 2021, en Guinée, à l’instar de plusieurs autres pays. A l’école primaire de Hamdallaye qui a abrité la cérémonie initiée par le syndicat national de l’éducation, des plaidoiries ont été faites pour une réorientation du secteur en vue de sortir d’une situation de léthargie.
La célébration de cette journée ramène les enseignants à se focaliser sur les effets négatifs de la pandémie de Covid-19, qui avait provoqué une discontinuité dans l’apprentissage en 2020, affectant la qualité et le niveau du système éducatif. Ainsi, cette journée mondiale de l’enseignant met l’accent sur le soutien qui convient d’apporter aux enseignants pour qu’ils participent pleinement au processus de relance, a démontré Michel Pépé Balamou, sécréraire général du SNE.
« C’est donc loin d’être une journée festive, mais de réflexion et d’actions allant dans le sens de la reconnaissance des droits et devoirs des enseignants, mais aussi leur condition de vie et de travail », a fait savoir Houlematou Barry, la secrétaire communale du SNE de Ratoma.
«Ceux qui embrassent cette profession, quittent ce métier dans les cinq premières années. C’est pourquoi nous invitons les nouvelles autorités, singulièrement le Colonel Mamadi Doumbouya, à faire de l’éducation, la boussole du rassemblement et du développement politique, social et économique de notre pays », a plaidé monsieur Michel Pépé.
La journée mondiale de l’enseignant commémore la signature de la ‘’Recommandation de l’OIT et UNESCO concernant la condition du personnel enseignant de 1966’’, qui fixe les critères de référence relatifs aux droits et aux responsabilités des enseignant(e)s ainsi que les normes fixant leur formation initiale et continue, leur recrutement, leur emploi et les conditions d’enseignement et d’apprentissage.
Amara Sylla
