Les seules statistiques qui existent sont de 2015. Elles sont des structures sanitaires du pays et indiquent que la prévalence est de 68%. Les pathologies dit-on de l’hypertension artérielle, de diabète et de l’obésité sont des facteurs à risque. La grande partie de la prise en charge est assurée par l’Etat guinéen, le patient paie 25 000 GNF tout de même pour chaque passage à la machine à filtre.
Elles sont au nombre de 30 machines à filtre et plus de 200 patients fréquentant le centre de l’hémodialyse du CHU de Donka. En dépit de tout, des difficultés sont encore enregistrées. « Il y a des patients qui viennent de l’intérieur du pays qui n’ont pas de parents, donc qui manquent là où se loger. Cela constitue des difficultés. Il y en a même qui se retrouvent ici abandonner. Il y a également des patients qui ne peuvent pas se prendre en charge, parce qu’ils n’ont pas de moyens », déclare le médecin néphrologue, Dr Foucény Diakité.
Dans la même veine, il ajoute qu’il y en a qui ne peuvent pas également acheter les médicaments contre l’hypertension ou la gastrite. « Et tout ce qui s’en suit, sinon à part cela, depuis 2010, nous n’avons pas de problèmes pour les consommables », précise-t-il.
De son côté, le Pr Alpha Oumar Bah de la Société guinéenne de néphrologie de faire remarquer qu’au regard de la méconnaissance de cette pathologie, depuis 1997, ils organisent des ateliers de formation des médecins généralistes. « Parce que la néphrologie n’était pas connue, ce n’était pas très bien connu dans nos services hospitaliers. Auparavant, c’était géré par des médecins généralistes », a-t-il souligné.
Il convient de rappeler que le Centre national de l’hémodialyse de l’hôpital Donka est le seul dans tout le pays qui s’occupe des patients souffrant d’insuffisance rénale.
Richard Dassassa