Dans la matinée de ce jeudi 21 mars 2024, une jeune dame du nom de Néné Galè, 35 ans, a perdu la vie dans un accident. Selon nos informations, la défunte en provenance de Salambaldé dans la préfecture de Mali, a été étranglée par son foulard coincé sur la jante arrière d’une moto taxi, qui la transportait sur Matakaou dans la préfecture de Koubia, histoire de trouver un véhicule pour aller à Conakry. Pour en savoir davantage, la rédaction locale de votre quotidien électronique a eu en exclusivité le motard qui transportait la victime.
« Je suis taxi-motard, je fais la navette entre Matakaou et Salambaldé. Voilà comment ça s’est passé. Je transportais la femme de mon oncle paternel (la victime ndlr), elle m’avait déplacé pour l’envoyer à Matakaou, elle voulait prendre un véhicule pour aller a Conakry. Nous avons quitté Salambaldé, aux environs de 6 h du matin. Une fois à Bowale, son foulard, sans le savoir, s’était coincé à la jante du pneu arrière, c’est ce qui l’a projetée au sol, immédiatement j’ai arrêté la moto. Son foulard l’avait étranglé de telle sorte que j’ai eu peur je ne pouvais rien faire seul. J’étais à un demi-km de Matakaou centre, j’ai couru pour aller informer les services de sécurité, l’agent qui est là-bas est venu m’aider pour qu’on enlève le foulard sur son cou. Mais elle était déjà morte. Elle est décédée dès l’instant qu’elle est tombée de la moto. Son cou a été brisé. Elle se nomme Néné Gallè, 35 ans, elle a 4 enfants. Les autorités nous ont restitué la dépouille, elle a été enterrée après la prière de 14 h », affirme Mamadou Saidou.
À la question de savoir qu’est-ce que les services de sécurité ont dit sur son cas, le taxi motard répond en ces termes : « Ils m’ont dit de rester à leur côté pour le moment. Ils vont entrer en contact avec la famille, comme nous sommes tous de la même famille, après nous allons voir ce qu’il y a lieu de faire. On va se pardonner parce que c’est la volonté divine.
Pour sauver sa vie, le jeune taxi motard demande pardon.
« Dieu le sait, je n’ai jamais eu la volonté de tuer quelqu’un, je demande à Dieu, aux autorités et à la famille de pardonné. Ce n’est pas de ma volonté qu’elle est décédée », implore Mamadou Saidou.
Sadou Bella Barry