La tenancière de ce bar en question, est une journaliste. Elle a été violentée dans la nuit du samedi 18 à dimanche 19 septembre 2021. Les faits se sont déroulés à matoto, par une unité des agents des forces de sécurité non identifiée, dont les agents étaient encagoulés, selon la victime.
Mamadama Soumah estime que la porte de son bar a été défoncée, sa clôture abîmée. Une fois dedans, des téléphone portables et d’autres objets de valeur ont été emportés.
«Les hommes armés étaient une dizaine, encagoulés, ils ont pris toute mon économie», nous a-t-elle expliqué.
Mamadama Soumah affirme qu’elle ne se trouvait pas dans les heures de travail. «On m’a accusée d’avoir violé le couvre-feu...», renchérit la victime.
À la question de savoir si les victimes ont pu connaître le nom de l’unité, la tenancière explique avoir seulement entendu parler de la brigade anti criminel numéro 3. Récemment, le colonel Mamady Doumbouya a radié deux agents pour acte de vandalisme mais apparemment, la leçon ne semble pas être comprise par les autres.
Au moment où nous quittions les lieux ce lundi, Mamadama Soumah se préparait pour se rendre à la direction de la police judiciaire où elle compte porter plainte contre x.
Justin Leno