Dix militaires appartenant à l’armée guinéenne ont été arrêtés et présentés ce jeudi 27 octobre 2021 au Haut Commandement de la Gendarmerie nationale. Ils sont accusés de s’être livrés à des actes de vol et de vandalisme.
« Il s’agit de trois cas. Le premier s’est passé au palais Sékhoutoureyah. Après la prise du pouvoir, il y a des militaires du groupement des forces spéciales qui étaient postés pour assurer la sécurité du palais. Ils ont réussi à casser des coffres-forts et à dérober de l’argent dedans, en devise, bien-sûr. Le deuxième cas s’est passé au niveau du pont 8 Novembre. Là également, il y avait des postes de contrôle qui avaient été érigés et c’est lors d’une des fouilles que deux militaires du groupement des forces spéciales et un gendarme ont découvert dans le coffre d’une dame, travaillant au centre médical communal de Matam, la somme de 245millions de francs, qu’ils se sont accaparés. Le troisième cas s’est passé à la résidence du haut commandant de la gendarmerie nationale. Lors de la passation de service, un gendarme de la garde rapprochée du haut commandant sortant, a réussi à prendre divers objets dans les locaux », a détaillé le lieutenant Aboubacar Saran Bangoura, porte-parole de la gendarmerie nationale.
Après les investigations menées par un pool de gendarmes, il s’est avéré qu’il existe plusieurs raisons de soupçonner que l’infraction de vol peut-être retenue à l’encontre des dix militaires mis en cause, renchérit le porte-parole de la gendarmerie nationale.
Les mis en cause ont été déférés devant le procureur militaire, près le tribunal militaire permanent de Conakry pour qu’ils répondent de leurs actes.