A l’image de plusieurs autres localités du pays, les habitants de Lola vivent dans un grand calvaire en cette saison des grandes pluies pour faire des déplacements.
Dans cette préfecture du sud de la Guinée, la dégradation poussée des routes fait que les habitants sont confrontés à tous les problèmes du moment. Les principales artères de la commune urbaine sont dans un état indésirable.
Selon le constat de notre Reporter, la route principale qui traverse la ville polarise toutes les attentions, surtout de la grande mosquée en passant par le marché jusqu’à la douane.
Cette situation plonge les citoyens dans tous les commentaires. C’est le cas d’un certain Abou Bamba qui parle d’une honte pour la ville de Lola. « Toutes les artères sont dans un état critique. Aujourd’hui, nous avons la honte parce que la partie la plus fréquentée de Lola est dans un état très critique ».
Fatoumata Cissé dit être choquée par l’état de la route qui traverse le marché.
« J’ai fait l’accident hier. Lorsque je suis venu le motard est tombé dans le bourbier du marché. Actuellement, pour venir au marché de Lola, il faut avoir une botte comme un paysan. Nous interpellons le président de regarder notre localité maintenant. Dans une ville qui ressemble à un champ de patate, c’est vraiment difficile pour les habitants »
Selon Jean Lucien, conducteur de moto-taxi, le gouvernement surtout le ministre des Infrastructures doit entendre le cri de cœur des habitants de Lola. « S’il pleut, les gens ont même les difficultés pour se déplacer à cause de la boue.
Aujourd’hui vraiment les femmes qui vendent les mangés au bord de la route sont confrontées à la saleté. Vraiment, c’est difficile et incompréhensible pour nous de voir une ville comme Lola dans la boue pendant des années. L’état doit regarder la route principale qui traverse la ville qui polarise toutes les attentions. Les camions, les bus et les habitants de l’Afrique de l’Ouest nous regarde autrement comme les gens oubliés », a-t-il conclu.