Pour partir de Lola à Kokota, Lainé et Foumbadou, des sous-préfectures relevant de la préfecture de Lola, il faut au minimum 4 à 5 heures pour parcourir une distance de 52 kilomètres. Tout semble réunis sur ce trajet pour en faire une route de calvaire.
Selon Papa Walamou Sonomou, le maire de la commune rurale de Lainé, pour venir au marché hebdomadaire de Lainé et Foumbadou, les véhicules font 70 kilomètres pour contourner l’axe Lola-Lainé. Foumbadou et Lainé constituent deux des trois greniers de la préfecture de Lola, mais qui sont difficiles d’accès aujourd’hui.
« A la rentrée de Lainé, les véhicules qui viennent pour faire le marché de Lainé et Foumbadou peuvent faire deux à trois jours dans la boue à la rentrée de Lainé. Avec des produits périssables comme le gombo, aubergine, piment, choux et haricot.
En venant à Lainé des nids de poules, des étangs d’eaux de dix mètres sont partout sur le long de la route. Les femmes de ces localités ne profitent pas de leurs productions dues à l’accès difficile. Le premier problème aujourd’hui, c’est l’état de la route. La route de Lola en passant par Kokota, Lainé et Foumbadou est dans un état critique ».
Avant d’ajouter ceci : « Nous avons fait tous nos possibles pour arranger manuellement. Aujourd’hui, nos communes n’ont pas la force de faire un trajet de 52 kilomètres. Nous avons écrit plusieurs fois au gouvernement. Cet axe constitue la plus mauvaise route la préfecture de Lola. S’il y a la pluie vous pouvez faire plus de deux jours ou trois avec des produits périssables à Lainé »
Au regard de toute ces difficultés, le maire interpelle l’Etat guineen pour la reconstruction de cette route.
« Vraiment, il faut que l’état désenclave les zones reculées à forte production. Plusieurs de ces zones inaccessibles aujourd’hui pour faute de route (…) »
Lancine Condé