La Guinée à l’instar des autres pays du monde a célébré ce mardi 14 novembre, la journée mondiale de lutte contre le diabète. Cette année, le thème retenu est, “Eduqué pour protéger l’avenir”.
Très tôt ce matin, des citoyens se sont fortement mobilisés à l’hôpital de l’amitié Sino-Guinéen pour comprendre leur statut. Cette année, plusieurs activités ont précédé cette journée mondiale de lutte contre le diabète organisée par le personnel dudit hôpital, notamment les activités sportives.
Mamadou Chérif Diallo, médecin diabetologue dans plusieurs hôpitaux du pays est largement revenu sur le déroulement de cette journée
<<Cette journée est célébrée depuis 1991 en collaboration avec la fédération internationale de diabète. Depuis 2021 à 2023, le thème c’est l’accès aux soins. Et cette année le paradigme, slogan c’est “Eduqué pour prévenir l’avenir “. Pour changer le paradigme on s’est rendu compte que le personnel de santé doit faire plus la prévention secondaire. On attendait les malades à l’hôpital mais cette année on a dit non il faut changer le paradigme, aller vers la population, les éduquer pour ne pas qu’elle attrape le diabète et hypertension artérielle. C’est dans ce cas on a organisé dans le cadre de cette journée, le 11 novembre dernier, une marche de lutte contre le diabète et les maladies cardiovasculaires. Il y a près de 3% de la population diabétiques à travers la Guinée. Mais chaque année, cette journée mondiale de diabète, on va vers la population pour faire le dépistage gratuit des patients et ceux qui sont hypertendus sont dotés des médicaments à travers des sponsors qui nous accompagnent>>, a-t-il expliqué.
Et d’ajouter, il se réjouit qu’ <<il y a eut une forte mobilisation, parce qu’on avait déjà organisé des journées pareilles, mais cette fois-ci, il y a beaucoup d’engouement>>, a fait savoir Dr Mamadou Chérif Diallo.
Après avoir été dépistée, Domini Doré, ancienne député à l’assemblée nationale parle de l’importance de cette campagne.
<<J’avoue que c’est par une curiosité et je me suis rendue compte que c’est une responsabilité au de-là du faite que pour moi même c’est une bonne chose. Il y a le faite que il faut encourager l’anticipation de ce genre de problème surtout encourager les structures qui ont pris leurs temps et moyens pour faire bénéficier aux populations. La possibilité de se dépister, je trouve que c’est une chose noble, y participer pour moi c’est une opportunité de sensibiliser davantage>>, s’est-elle félicitée avant de revenir sur quelques conseils qu’on lui a prodigué après son dépistage.
<<On me fait comprendre que je devais me mettre quant au rééquilibrage alimentaire, pour le moment, je ne suis pas dépistée diabétique et le reste, le plus important, il faut avoir les activités physiques régulière, je pense que c’est une responsabilité que chacun développe depuis l’école>>, a-t-elle dit.
Et de poursuivre, Domani Doré a profité de l’occasion pour inviter le population guinnéenne.
<<La responsabilité que nous avons c’est de rassurer ceux qui hésitent. Il faut toujours savoir, comme on dit l’information est une denrée qui doit nous servir. De faite savoir que je ne suis pas disposée en ce moment ça veut dire que je dois travailler à être moins sujet à un diabète plus tard, je pense que ceux qui m’écoutent en ce moment comprendront que c’est intéressant de venir se faire dépister>>, a t-elle lancé
Mohamed Ali Kaba âgé de 68 ans est un autre bénéficiaire de ce dépistage gratuit de diabète. D’après lui, se dépister n’est qu’une mesure de sécurité contre le diabète. <<Je suis venu me dépisté parce que je suis un être humain, je dois venir me consulter chaque fois. Aujourd’hui, je ne peux pas avoir cette maladie mais dans deux ou trois jours je peux l’attraper. On m’a pas forcé ni rien parce que quand je fais ça, c’est ma propre santé. Mon résultat, on m’a félicité avec mon âge là et puis on m’a donné les conseils de ne pas prendre trop de sucre, trop de sel et de l’huile>>, a-t-il précisé
A. M Camara