Le président de la Haute Autorité de la Communication était ce mercredi 31 août 2022, en conclave avec les associations de presse, les patrons de presse et les journalistes.
Au cours des échanges, le président de l’institution Boubacar Yacine Diallo a saisi l’opportunité pour aborder la question de l’indépendance de l’institution devant ces hommes de médias.
À l’en croire, si la haute autorité de la communication n’était pas libre, beaucoup de journalistes seraient interdits de parler.
« Si la HAC n’était pas indépendante, beaucoup d’entre vous les journalistes, avaient déjà cessé de parler. Mais, on le verra à l’épreuve, parce que maintenant on a décidé à la fois de caresser quand c’est nécessaire et de sanctionner quand c’est indispensable. Il faut que cela soit clair, parce que pendant deux ans nous avons fait de la pédagogie. Pendant deux ans, même des journalistes pensent que nous ne sanctionnons pas, maintenant vous vous sanctionner entre journalistes. Nous avons voulu protéger à outrance les journalistes, mais il y en a qui abusent et on ne peut pas leurs permettre. Si vous continuez à cette allure, la pédagogie de deux ans va disparaître dans ce palais. Ne donnons pas la chance à ceux qui veulent que les délits de presse soient repénalisés », a-t-il déclaré.
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