La recente decision gouvernementale sur l’augmentation du prix du baril du petrole, relance le débat économique en Guinée.
Si beaucoup de personnes estiment que l’Etat est en train d’appauvrir sa population, d’autres par contre soutiennent que le pouvoir a fait assez d’efforts. Parmi elles, figurent les acteurs politiques notamment pour le cas précis, le président du Mouvement MG-5.
Pour Abdourahmane Diallo, ce decret est le reflet d’un consensus entre acteurs etatiques et transporteurs.
《Je partirai du fait d’abord que ce réajustement est le résultat d’une longue et laborieuse consultation entre l’État et les différents acteurs actifs du secteur du commerce notamment les transporteurs, du secteur des hydrocarbures et les syndicats des différentes corporations. C’est après ces larges consultations et débats qu’il a été décidé du réajustement du prix des hydrocarbures compte tenu des facteurs exogènes notamment l’augmentation à presque de 70% du prix du baril sur le cours initial depuis les derniers trimestres de 2020.Et pour comprendre les grands efforts de l’Etat depuis les derniers trimestres de 2020 le prix moyen à la pompe dans la zone CEDEAO était de 11000 GN par contre à cette même période le prix à là pompe en Guinée était maintenu à 9000 GN》,rassure Abdourahmane Diallo.
Dans la même dynamique d’évolution ,notre interlocuteur précise que cette hausse est nécessaire vu le poids économique qu’a enduré l’Etat.
《Malgré que les prix moyens internationaux ont connu une augmentation substantielle de Décembre à nos jours de presque $30 et le prix jusqu’à ce jour en Guinée était maintenu toujours à 9000 GN.Il était donc nécessaires malgré la subvention apportée par l’état au secteur des hydrocarbures de procéder à un réajustement des prix afin de palier à un éventuel déséquilibre budgétaire et macroéconomique》, mentionne ce jeune leader.
A l’en croire les consultations avaient pour motifs de ne pas assister à une augmentation du prix des denrées alimentaires dans le pays. Mais déjà par endroit, cette injonction semble être bafouée.
La Rédaction