Dans une déclaration lue ce vendredi, 17 juillet au cours d’une conférence de presse, les membres de la Coalition Guinéenne pour la Cour Pénale Internationale (CGCPI), ont dépeint l’actualité sociopolitique du pays. Sur les cas de morts enregistrés lors des législatives couplées du référendum du 22 mars en région forestière, les membres de cette structure, ont estimé que l’adoption illégale et frauduleuse de la nouvelle constitution, serait l’une des raisons.
« La contestation, plusieurs fois réprimée, a déjà occasionné depuis mi-octobre la mort d’au moins vingt civils et un gendarme. A cette situation, le Président Alpha Condé et son entourage ont opté pour un passage en force en adoptant illégalement et frauduleusement une nouvelle constitution qui ouvrira les portes d’une présidence à vie. Ainsi, en lieu et place de renforcer la démocratie et l’État de droit à travers le respect des libertés publiques, le pouvoir en place a utilisé la violence comme moyen de musellement et d’étouffement de toutes formes d’opposition. C’est ce qui explique les tueries de près d’une quarantaine de guinéens à Conakry et à l’intérieur du pays, notamment dans la région de N’Zérékoré», ont-ils indiqué.
Il faut noter que, ces annonces font suite à la célébration des 22 ans d’existence de la Cour Pénale Internationale ( CPI), créée le 17 juillet 1997 à Rome (Italie).
Conakry, Robert Mellano pour lolaplus.org