Les rapports des ONG sur les droits humains en Guinée ne sont pas tendres avec la gouvernance des autorités actuelles. Après le rapport du gouvernement Américain ; c’est Amnesty international qui vient de publier ses recherches sur les droits de l’homme en Guinée. Le contenu du document est jugé trop partial par le gouvernement d’Alpha Condé.
Le Directeur exécutif d’Amnesty International en Guinée, Souleymane Sow se défend dans l’émission GG d’Hadafo médias.
“Nous ne sommes pas et nous ne pouvons pas être des adversaires de l’Etat, nous ne pouvons être que des partenaires”, a introduit le représentant d’Amnesty international en Guinée.
Puis d’ajouter que lorsque son ONG internationale donne des chiffres que ce sont des faits vérifiables sur le terrain.
“Le ministre Damantang en novembre 2019 a reçu les chercheurs sur la Guinée; son homologue de la justice de cette époque, le ministre Fofana les a reçu; le Directeur national de l’administration pénitentiaire, également le ministère de l’Unité nationale“, a rappelé Souleymane Sow.
Lequel a fait remarquer que ces critiques qui pleuvent souvent après la publication des rapports sur les violences des droits de l’homme que ce n’est pas un fait propre à la Guinée seulement. “Partout dans le monde une fois qu’Amnesty international sort un rapport, il y a des critiques, aucun Etat ne sera critiqué et qu’il reste les bras croisés. Mais l’essentiel qu’on continue de discuter pour que les violences cessent”, a-t-il souligné.
Interrogé sur les sources des chercheurs de l’ONG de droits humains. “Ils ont énormément de sources d’information. Ils s’entretiennent avec des journalistes, les acteurs de la société civile, des parents des victimes… C’est ce qui fait quand un évènement se produit, vous n’entendrez jamais Amnesty, parce qu’il y a un temps de vérification et de recoupements des informations.”
Richard Dassassa
