A partir du 09 janvier 2020, le secteur éducatif guinéen va connaître une nouvelle grève. L’annonce a été faite ce samedi par Aboubacar Soumah, Secrétaire général de la faction du SLECG (Syndicat Libre des Enseignants de Guinée) qu’il dirige.
En cause de cette énième grève, les mêmes revendications : la réclamation des 8 millions comme salaire de base et l’intégration sans conditions des enseignants contractuels. «Nous avons adressé deux correspondances au gouvernement. Dans la première, nous avons rejeté purement et simplement le rapport final de l’assainissement du fichier de l’éducation. Ensuite, nous leur avons adressé une deuxième correspondance dans laquelle nous avons exprimé nos revendications en deux points. Au premier point, nous avons demandé que le gouvernement nous fasse une proposition concrète sur les 8 millions que nous avons réclamés et l’intégration sans conditions des contractuels qui ont fait preuve de compétences et qui ont des documents authentiques. Le gouvernement avait jusqu’au 05 janvier 2020 pour nous répondre. Et comme jusqu’à aujourd’hui samedi, 04 janvier, nous n’avons reçu aucune proposition du gouvernement, alors nous adhérons à ce que les enseignants viennent de nous exhiber à travers les pancartes », a dit Aboubacar Soumah, lors de l’assemblée générale des enseignants au siège du SLECG, à Donka. Peu avant, des enseignants avaient brandi des pancartes sur lesquels on pouvait lire : « Vive la grève », « Pas de recul, pas d’intimidation »…
Avant de faire cette annonce, le secrétaire général du SLECG a eu à fustiger le comportement des « traitres et des intrus, qui ont l’intention de trahir le mot d’ordre de grève ».
Il faut signaler que cette grève pourrait intervenir juste deux jours après la manifestation du FNDC ( Front National pour la Défense de la Constitution).
Conakry, Fallo Fandou pour lolaplus.org