En prélude à la célébration de la journée mondiale du diabète, le programme national de lutte contre le diabète et les maladies non transmissibles, a organisé trois jours de séances de formation à Conakry.
Du 8 au 10 novembre 2022, cet atelier de renforcement de capacités, a regroupé des organisations de la société civile, des professionnels de santé, des journalistes et des jeunes leaders diabétiques venant des différentes régions de Guinée. Au cours des échanges, plusieurs points ont été développés notamment, comment faire le plaidoyer et pour être autonome dans la mise en œuvre des activités.
Dr Mamdou Alpha Diallo coordinateur national adjoint du programme national de lutte contre les maladies non transmissibles, décline les motifs de la formation.
« L’objectif visé pour cette activité c’est de renforcer les compétences des associations. Nous comptons célébrer la journée mondiale du diabète le 14 novembre. Nous mettons à profit tout le mois de novembre pour mener beaucoup d’activités de sensibilisation, de dépistage du diabète. Aussi de renforcement de capacités du personnel de santé et des associations.
Avant tout, cette journée d’abord c’est pour les patients diabétiques. Toutes les associations évoluant dans le cadre du diabète sont membres intégrant de la Fédération internationale du diabète. Et le thème principal de cette année, c’est ‘’Eduquer pour protéger l’avenir’’. Nous ne pouvons pas faire cette éducation sans les patients. Donc il faut inviter toutes les associations, renforcer leurs compétences leur parler de pair éducation.
Mais les doter en outils pour faire l’éducation et la sensibilisation dans tous les districts du pays. » a-t-il fait savoir. Plus loin, Dr Mamadou Alpha a également mentionné les activités prévues au cours du mois de novembre, afin de minimiser les risques du diabète en Guinée.
« Nous avons prévu beaucoup d’activités, nous avons prévu des activités de communication et de sensibilisation dans les médias. Nous avons prévu des activités de dépistage du diabète, de l’hypertension. Mais aussi l’évaluation des scores des risques cardio-vasculaires pour déterminer quels sont les patients qui sont à risque de développer dans les 10 ans à venir le diabète.
Nous avons prévu ces activités-là dans 17 sites à travers le pays. Deux sites à Conakry ici et 15 autres sites à l’intérieur du pays. Nous avons prévu la formation des sage-femmes de Conakry pour les dépistages du diabète gestationnel. Le diabète touche tout le monde, le diabète touche aussi les femmes enceintes. Quand le diabète touche les femmes enceintes il y a des risques pour la maman mais aussi pour le bébé. » a-t-il rappelé, avant de souligner les raisons principales de l’atelier
« Les raisons de cette formation, nos associations évoluant dans le cadre de diabète, ne sont pas aussi fortes pour faire du plaidoyer et pour être autonome dans la mise en œuvre de leurs activités. Donc nous renforçons ces associations là pour leur permettre d’acquérir des compétences pour faire du plaidoyer et mener les activités au niveau local. « dit-il
Pour Ibrahima Sory Diallo, un des jeunes diabétiques et président de l’équipe des jeunes leaders diabétique de Nzérékoré, cette initiative de formation vient à point nommé.
« Je profite l’occasion pour rappeler que ce n’est pas la première fois que nous bénéficions. On a bénéficier beaucoup de formations de la part de la fondation diabète et maladie non transmissibles. Nous comptons booster nos compétences de plus et rehausser nos impacts une fois à sur le terrain. Les principales activités vont être la sensibilisation, l’éducation, lutte contre la stigmatisation et bien d’autres. » a-t-il promis
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