Les menaces contre les journalistes continuent à prendre de l’ampleur en Guinée. Dans la nuit du mercredi 18 à jeudi 19 septembre 2019, un journaliste a reçu tard la visite des malfrats qui ont tués son chien par balles avant d’emporter deux motos avec eux. Tamba Zacharie Millimono, journaliste du groupe HADAFO Media et animateur de l’émission ‘’les grandes gueules’’ a été victime d’attaque vers 2h du matin à son domicile situé au quartier Enta, dans la commune de Matoto.
Sur les circonstances du braquage, le journaliste explique : « Il était 2h du matin quand j’ai entendu le chien aboyé. Soudain, je suis sorti avec mon jeune frère puisque ce n’est pas la première fois qu’on soit victime d’une telle chose. D’habitude quand le chien aboie, ils nous suffi de sortir et quand je touche à la porte, les malfrats prennent la fuite. Mais cette fois, ce n’était pas le cas. Quand j’ai ouvert la porte, mon frère avait déjà vu deux silhouettes. Donc j’ai essayé d’avancer en ce sens, j’ai vu deux individus sortir. Un a sorti une arme il a tiré et il retourne l’arme contre le chien et tire. C’est là que j’ai compris que c’est grave cette fois. Mon chien tombe devant moi en voulant me sauver la vie. Je retourne donc dans la maison, je referme la porte. Donc le braquage suit son cours parce qu’à l’intérieur de la cours, la famille dispose des motos pour faire quelques affaires. Ils réussissent à briser le grand portail de la cours, ils sortent 5 motos, qu’ils mettent dans la rue. Ils réussissent à en a porter deux, parce qu’à côté de moi, un voisin va tirer avec une arme de fabrication traditionnelle. Et les bandits qui sont là, se dispersent. Ils emportent avec eux ma moto et une des motos neuves qu’on s’était acquise. Et puis au départ, c’est une voiture que j’entend plus loin qu’ils démarrent et s’en vont », a relaté Tamba Zacharie Millimono.
Par la suite, Mr. Millimono confie avoir fait appel à la sécurité, qui jusque là n’a pas encore réagit par rapport à ce braquage. ‘’Le seul numéro que j’ai pu joindre, c’est bien le numéro du Géneral Ansoumane Baffoé, qui me réfère vers le responsable du BAC. J’essaye de l’avoir au téléphone ça ne passe pas. A côté de nous, il y a une policière qui contacte la CMIS, qui est à 500 mètres de ma maison, aucun retour. Donc les bandits font ce qu’ils ont à faire, ils s’en vont. A 7h du matin, je reçois l’appel retour d’Ansoumane Baffoé, qu’il est préoccupé par ça m’a-t-il dit’’, poursuit-il.
A rappeler que ces derniers temps, des journalistes sont victimes de menace dans le pays.
A suivre…
Jean Damaris, pour Lolaplus.org
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