Depuis sa création en avril 2011, la Fédération Guinéenne des Associations des Guérisseurs Traditionnels (FGAGTH), se trouve toujours bloquer, malgré la contribution qu’elle compte apporter pour l’éradication de la pandémie du Covid-19. En conférence de presse ce vendredi, 08 mai 2020 à Conakry, ces guérisseurs traditionnels ont accusé le ministère de la santé, de les avoir exclus de la lutte contre le coronavirus. Ces tradi-praticiens ont même trouvé, un remède contre la pandémie.
Ce remède dénommé ” Lèko”, est fabriqué à base des décoctions dérivées de cinq différentes plantes. Déjà, une expérimentation avait été faite sur quinze (15) personnes qui présentaient les symptômes similaires à ceux de covid-19. Mais jusque-là, ce produit présenté aujourd’hui à la presse, n’est pas encore accepté par le département de la santé et l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire ANSS.
« Notre fédération a été témoin des détournements de la part de l’État Guinéen, depuis sa création le 06 avril 2011. On est resté dans cette optique, il n’y a pas eu de suite favorable. C’est suite à cela que la fédération s’est organisée pour passer un discours afin de véhiculer un message par rapport à ses préoccupations sur son existence, pour que l’opinion nationale et internationale soit informée sur les maux dont elle souffre, entre autres : son exclusion de la lutte sanitaire, le refus de ses recherches sur des maladies comme le VIH/Sida, le Coronavirus et tant d’autres, la formation des associations de guérisseurs traditionnels…», a souligné Dr Joseph Millimouno, 1er porte parole de ladite association.
Sur l’efficacité de ce produit, Mamadi Daman Traoré, président de ladite fédération , a laissé entendre que ce produit est capable de traiter toutes les personnes souffrant d’une forte fièvre, des maux de tête, de la difficulté de parler, de la gorge sèche mais aussi des difficultés respiratoires et même de la fatigue générale.
« Au bout de trois jours à une semaine, toutes les personnes que nous avons reçues ont pu recupérer leur santé», a garanti le président.
Pour alors mettre en pratique ce remède et participer en leur manière à cette lutte, les membres de la fédération des Associations des guérisseurs traditionnels, demandent à l’ANSS de les associer.
« Les autres pays le font mais pourquoi pas la Guinée ? S’ils ne sont pas rassurés de notre produit, qu’ils essayent afin de voir sa réaction chez les patients. Nous nous l’avons déjà fait pour quinze personnes et gratuitement. À défaut, qu’ils mettent les moyens à notre disposition, pour que nous multiplions la quantité et distribuer de façon gratuite à nos populations », a plaidé le président.
Conakry, Robert Mellano pour lolaplus.org