Le Club des Jeunes Filles Leaders de Guinée (CJFLG), était face aux hommes de médias ce jeudi, 02 Juillet à la maison de la presse, sise à Kipé dans la commune de Ratoma. Objectif, dénoncer les cas de viols dont sont victimes des filles mineures, surtout en cette période d’état d’urgence sanitaire. Dans leur communication, Kadiatou Konaté, secrétaire générale du club, a indiqué que, ce sont seize (16) petites filles qui ont été violées, au courant du mois de juin, pourtant consacré à l’enfant.
« Nous avons tenu cette conférence pour toujours parler de la recrudescence des cas de viols sur mineurs en Guinée. Nous avons constaté que malgré nos séances de sensibilisations et dénonciations, le phénomène ne fait que prendre de l’ampleur. Seulement au mois de juin dernier, seize (16) filles mineures ont fait l’objet de viol dans notre pays, C’est pourquoi, nous demandons à toutes les parties prenantes de s’impliquer. Nous interpellons particulièrement les parents de surveiller davantage les enfants et assurer leur éducation sexuelle», a expliqué Foulematou Camara, secrétaire chargée aux affaires extérieures du club.
Cette conférence selon les organisatrices, a aussi été une opportunité de faire des sollicitations au gouvernement et aux partenaires techniques et financiers, afin de pouvoir créer un fond de prise en charge des filles victimes de viols. Aux services chargés de gérer ces dossiers, de faire en sorte que les auteurs soient punis de leurs actes.
« Au delà des sensibilisations que nous faisons sur le terrain à l’endroit des parents et enfants, nous devons également faire des plaidoiries à la justice sensée de punir les violeurs afin de poursuivre ces dossiers, conformément à ce que dit la loi », a indiqué Aminata Abass Doumbouya, chargée à l’information et à la communication du club des Jeunes Filles Leaders de Guinée.
Conakry, Robert Mellano pour lolaplus.org