Composée de partis et de mouvements politiques comme l’UPG de Jacques Gbonimy, l’UGDD, l’UDRP, la PGU, la 3ème dynamique et le Mouvement Populaire pour le Changement, cette coalition dénommée l’Union Nationale pour l’Alternance Démocratique (l’UNAD), a été officiellement lancée ce samedi, 25 juillet 2020 à Conakry. Au delà des ambitions politiques notamment leur candidature unique à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain, cette nouvelle plateforme de l’opposition Guinéenne, opte pour plusieurs innovations afin de trouver solution aux différents problèmes du pays.
« Nous sommes actuellement dans une situation politique, économique et sociale très complexes. Notre unité est menacée, l’avenir économique de notre Nation est incertain. Le risque en République de Guinée est devenu très élevé, notre sécurité intérieure et extérieure est devenue fragile à cause de nos divisions internes,… Face à cette situation très complexe, il est bon de prendre du recul, d’observer notre passé, d’analyser notre modèle d’union à travers le monde pour réfléchir scientifiquement en matière de théorie d’organisation pour proposer à nos compatriotes du nouveau en terme d’organisation politique impersonnelle, adaptée au contexte de la diversité guinéenne. Au besoin d’alternance politique interne à la tête de nos organisations (…). C’est donc cette solution innovante et cette conception nouvelle que nous voulons présenter à nos compatriotes…», a laissé entendre le coordinateur de l’UNAD, Dr Alpha Mady Soumah.
Selon les membres de l’UNAD, le candidat qui sera désigné pour représenter la coalition à la présidentielle qui pointe à horizon, doit être en conformité avec les critères d’éligibilité de la constitution guinéenne. C’est-à-dire être de nationalité guinéenne, jouir de ses droits civiles et politiques, être en bon état de santé certifié par un collège de médecins assermentés désignés par la Cour Constitutionnelle, être âgé de 35 ans au moins, être capable de défendre le projet de société l’UNAD, n’avoir jamais été impliqué ni de près ni de loin à une quelconque violation des droits de l’homme(…). Et ce combat se fera sans Alpha Condé, disent-ils.
Conakry Robert Mellano pour lolaplus.org