Le président du parti Union Démocratique pour la Renaissance de la Guinée (UDRG), est jusque-là, le premier leader à ouvertement déclarer non à la participation de sa formation politique à l’élection présidentielle du 18 octobre dernier. L’homme et ses compagnons de lutte, ont énuméré plusieurs raisons pour justifier leur position. Ils l’ont fait savoir hier jeudi, 27 Août 2020, au cours d’une conférence de presse tenue à Conakry.
« Ce serait un reniement à nos valeurs et une trahison de la cause pour laquelle nous nous sommes investis depuis. Nous mesurons à sa juste valeur, les sacrifices qui ont été consenties pour amener la Guinée dans la voie de la démocratisation. Toute chose qui a permis l’élection de l’actuel Président de la République. Aucun effort n’a été ménagé pour qu’il soit le Mandela de la Guinée comme il l’avait déclaré lui même. Mais il faut dire de nos jours que notre déception est grande. C’est pourquoi nous réaffirmons notre fidélité au noble combat pour lequel la Guinée a perdu un nombre important de ses enfants(…)» a rappelé Bah Oury, président de l’UDRG.
Poursuivant son intervention, l’homme politique et membre du FNDC, pense que tout acte qui contribue à faire triompher l’impunité est contraire à l’intérêt des citoyens et à la volonté générale du peuple.
« La culture de l’impunité est un danger pour la stabilité d’un pays. Par conséquent, nous ne participerons pas aux prochaines échéances présidentielles du 18 Octobre 2020», a martelé le leader de l’UDRG.
Selon Bah Oury, le combat démocratique est continuel en Guinée. C’est pourquoi, il en appelle aux femmes, aux forces de l’ordre et de sécurité, mais aussi à la jeunesse à une plus grande responsabilité, dit-il.
Conakry, Robert Mellano pour lolaplus.org