Le président du parti Union du Progrès pour la Guinée (UPG), s’est prêté ce jeudi, 18 juin 2020 aux questions du correspondant de votre quotidien en ligne, lolaplus.org basé à Conakry. Des échanges ont essentiellement porté sur la partition ou pas de sa formation politique à l’élection présidentielle d’octobre prochain. Jacques Gbonimy estime d’abord que, l’objectif de la création d’un parti politique, est bien celui de participer aux échéances électorales. Cependant,sa candidature reste tout de même conditionnée par le respect de certains préalables, notamment l’exclusion d’Alpha Condé sur cette liste des candidats.
La problématique liée à la participation des partis politiques surtout membres du FNDC, divise de nos jours les acteurs de cette plateforme. Si Dr Ousmane Kaba du parti PADES et d’autres qui emboîtent ses pas décident d’aller à cette élection “avec ou sans” Alpha Condé, Jacques Gbonimy de l’UPG lui pose certaines conditions, bien qu’il regrette d’avoir loupé des législatives passées à cause de la non préparation de celles-ci, mais aussi des contours liés au référendum et d’autres faits.
« Tout le monde veut participer à la présidentielle à venir, y compris l’UPG. Cependant, nous avons les préalables qu’il faut résoudre bien avant. Déjà dans le cadre du FNDC, nous avons dit qu’on ne reconnaît pas la nouvelle constitution. Et puisque nous sommes membres, nous partageons cet avis. Alors si l’on ne la reconnaît pas (nouvelle constitution), ça veut dire qu’on ne reconnaît pas aussi cette Assemblée nationale qui est en place actuellement», a indiqué Jacques Gbonimy président, l’UPG.
Parlant de ces préalables dont il fait allusion, ce membre du FNDC a fait cas d’abord à la non participation du Président Alpha Condé à cette élection présidentielle, ensuite à la reformulation de la commission électorale qui selon lui, a déjà atteint ses limites dans l’organisation des législatives passées.
« On ne peut participer à une élection et que l’instance qui l’organise ne fasse pas l’unanimité. En tout cas, cette commission n’aspire pas confiance des leaders politiques. Alors, si ces anomalies citées ci-haut sont levées, nous pensons que nous pourrons être candidats », a martelé le Président de l’UPG.
Dans les conditions normales, ce n’est que 3 mois qui restent pour cette élection. Vu ce délai imparti, Jacques Gbonimy exige un dialogue sincère, où les acteurs pourront se retrouver, discuter et tomber d’accord sur un chronogramme qui permettra de corriger ces anomalies afin d’aller de manière consensuelle et inclusive à cette élection présidentielle qui, va aboutir au choix d’un Président, accepté de tous, dit-il.
Conakry, Robert Mellano pour lolaplus.org