Des produits phytosanitaires d’origines asiatiques ont envahit le marché ces dernières décennies. Des réflexions sont en train d’être mûries pour le bon usage desdits produits. Face à cette situation, notre rédaction est allée à la rencontre d’un spécialiste en agroécologie ce mardi, 10 novembre 2020.
Selon Maky Bah, coordinateur national de l’ONG Acor-Guinée, des réflexions ont été engagées au niveau d’une coalition qui s’est penchée sur la question, afin de pouvoir comprendre un peu la politique nationale de la Guinée en matière de semence.
« Tout simplement parce qu’il y a des documents qui sont rédigés sur la politique semencière en Guinée .Mais avec toutes ces importations d’engrais et ces nouvelles pratiques qui sont entrain d’être mises en œuvre au niveau des autres pays, et en Guinée quel accompagnement faut-il engagé auprès des organisations paysannes pour prendre en compte cette thématique agroécologie et semence paysanne », a indiqué Maky Bah.
Déjà précise-t-il, l’Etat guinéen a bien défini la politique nationale, mais celle-ci ( politique), n’est pas connue par le grand public : « raison pour laquelle, on s’est dit que ça serait intéressant de voir les contours liés à cette politique, pour qu’au moins aider le peuple à mieux comprendre cette politique. Et voir s’il y a des gaps à l’intérieur de cette stratégie, pour essayer de les combler à travers des actions de plaidoyer qu’on pourrait mener au niveau national».
Richard Dassassa