Après un an et plusieurs mois de démarches sans suite favorable pour l’obtention de l’agrément du Parti de l’Unité et du Renouveau (PUR), ses militants et sympathisants ont battu le pavé aujourd’hui. Cette marche pacifique pour exiger du ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation la signature de leur agrément.
Ces militants massivement mobilisés, muni des pancartes, ont exprimé leur ras-le-bol. Du siège du parti à Landreah en passant par Dixinn terrasse jusqu’au carrefour échangeur et pour terminer la marche au siège du parti.
Devant les hommes de médias, ils sont revenus sur les démarches entreprises par le bureau national du dit parti
<< Depuis août 2020, nous avons remis toute la documentation nécessaire pour être comme un parti mais avec l’ancien système on n’a pas pu être rétabli dans nos droits. On a utilisé tous les recours légaux qui étaient à notre possession pour nous faire entendre, mais c’est silence radio au niveau du ministère. Si le document a un problème, c’est à eux de nous dire qu’est-ce qu’il y a, mais ils ont des instructions venant de la présidence pour nous mettre à l’écart. Donc, le ministre Mory a été obligé d’exécuter les ordres. Donc, aujourd’hui, nous avons réuni nos militants et sympathisants pour dire qu’on n’a pas besoin de dire qu’on est guinéen. On va sortir de manière pacifique scander des slogans jusqu’à ce que nous soyons rétablis dans nos droits>> a-t-il déclaré
Et si toutefois le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation ne donne pas l’agrément, le président du parti PUR propose trois possibilités au colonel Mamadi Doumbouya
<<Il y a trois choses qui peuvent arriver, Le Colonel Mamadi Doumbouya, par ce que je ne veux pas parler du CNRD, c’est lui le CNRD, c’est lui qui donne des ordres. La première option c’est de donner l’ordre aux forces spéciales de nous exécuter. Étant un ancien militaire, je suis moralement prêt, nos militants et sympathisants sont fin prêts. La deuxième option, c’est de donner des instructions au juge de nous arrêter, de nous amener à la maison centrale, nous sommes fin prêts monsieur le Colonel. La troisième option, j’espère que la raison va prendre le dessus, j’espère que le Colonel va prendre de la hauteur, la raison va l’emporter, donner l’ordre à son ministre monsieur Mory Condé de nous donner notre agrément >> dit-il devant plusieurs médias guinéens
Aboubacar Moussa Camara