Professionnaliser les forces de l’ordre dans leurs interventions lors des différentes manifestations, c’est ce que recommande le président du conseil régional des organisations de la société civile de Conakry. Il se dit inquiet de la façon dont les forces de l’ordre interviennent sur le terrain. Pour Abdoul Sacko joint par notre rédaction, les autorités devraient initier un cadre de dialogue entre les populations et les services de sécurité.
Du constat de nombreux observateurs, les forces de l’ordre n’interviennent pas lors des manifestations sans que des citoyens n’en subissent les conséquences. Cette situation non seulement inquiète mais frustre le président du conseil régional des organisations de la société civile de Conakry.
«Nous constatons bien évidemment que nos jours, pendant les manifestations politiques, sociales ou même des questions économiques, lorsque les forces de sécurité interviennent dans le maintien d’ordre il y a toujours du KO, toujours de la violence ou même des pertes en vies humaines. Et il ne faut pas rechercher la question ailleurs, quant à l’appropriation des efforts ménés sur les services de sécurité en matiere de reforme, si l’Etat n’anticipe pas surtout certains de ces aspects, cela donne déjà le signal d’une sorte de malaise dans le pays », évoque Abdoul Sacko avant de proposer l’instauration d’un dialogue entre la population et les forces de l’ordre.
« Nous demandons vivement aux autorités d’organiser des jounée portes ouvertes entre les populations et les services de sécurité pour que ces forces de l’ordre. Pour échanger avec les populations pour savoir qui sont derrieres, quels sont les rôles et surtout comment est-ce qu’ils doivent intervenir et pour que les populations diminuent les grieffes qu’elles ont vis-à-vis des services de sécurité. Mais tant que cela n’est pas retabli, nous continuerons vers les situations regrettables ».
Pour rappel, le week-end dernier suite à l’intervention des forces de l’ordre pendant la manifestation à Foulata dans la préfecture de Siguiri, 08 femmes ont été blessées et admises à l’hôpital préfectoral.
Amara Sylla
