Le syndicat de la fédération des retraités civils militaires et paramilitaires de Guinée a organisé un point de presse ce mercredi, 18 octobre, à la bourse du travail. L’objectif était de faire un compte rendu sur les négociations tripartite entre le syndicat, le patronat et le gouvernement de la transition.
Au sorti de cette rencontre camarade Sékou Camara, membre de la commission de négociation tripartite , est revenu sur le motif de la rencontre.
« Aujourd’hui, il y a une semaine 10 jours, nous avons compris qu’ils ont aussi besoin des informations ces personnesde 3ème âge, pour la simple raison que cette plate-forme revendicative concerne ces pensionnés. Il y a eu des gains, parce que en matière de négociation, c’est des accords, et désaccords. Nous, au préalable, on a déposé une plate-forme revendicative en avril 2023. Mais, nous n’avons pu nous réunir qu’en juillet 2023, après avoir déposé 7 points de plate-formes revendicatives. Le premier point qui fait couler des ancres, c’est le point de la revalorisation de la valeur monétaire du point d’indice. Cette revalorisation du point d’indice, il y en a qui confondent valeur monétaire et indice. Quand vous prenez l’ensemble des fonctionnaires aujourd’hui, hormis éducation et santé, la valeur du point monétaire c’est 977 et pour l’éducation et la santé c’est 1030. Que tu sois en activité ou retraité, cette valeur monétaire du point d’indice, le retraité il va avec ça. Mais en plus de ça, il va avoir son indice. Aujourd’hui nous on a demandé 100% . Et à date on a pu avoir 20%. Et nous qui avons demandé les 100% , on est venu à reculer, au lieu de 100%, nous sommes revenus à 90% , donc on est à ce niveau. Le point 2 concerne les privés. L’augmentation de 70%. A ce niveau aussi on attend le retour du patronat », a-t-il expliqué
De son côté, Honorable Elhadj Sékou Bk Bangoura un des per retraitées, dit être réconforté par le dynamisme et l’engagement des syndicats.
« Je suis comblé d’apprendre beaucoup de choses, j’ai commencé par l’école pendant deux ans mais je n’ai malheureusement pas enseigné. Quand on m’a recruté il y a bientôt 20 ans, ma pension n’a pas atteint 1000.000fg c’est 900 et 800 000 et quelques. C’est avec ces syndicats que je me suis retrouvé avec le double, je ne peux que m’en réjouir et les encourager davantage. C’est un combat, ça a un début mais ça n’a pas de fin, parce que les lignes à l’intérêt matériel de l’homme. Je pars d’ici très réconforté par le dynamisme, l’engagement de ces syndicats », s’est-t-il réjouit
A. M CAMARA