Entamées ce lundi, les négociations entre le SLECG et les représentants du gouvernement ont été aussitôt interrompue par les syndicalistes qui posent comme préalable la libération de certains des leurs arrêtés le weekend.
Ce lundi, membres du gouvernement et syndicalistes du SLECG devraient se retrouver autour de la levée de la grève et la finalisation du protocole d’accord du 10 janvier 2019. A Ces deux points, celui de la libération des membres du SLECG a été greffé. Ces enseignants ont été arrêtés samedi alors qu’ils étaient au lycée Bonfi pour se renseigner sur une présumée humiliation de certains confrères par le proviseur dudit établissement.
« Nous avons estimé qu’on ne peut pas continuer les négociations tant que nos camarades ne sont pas libérés. C’est pourquoi, je demande aux enseignants de ne pas surseoir le mot d’ordre de notre grève générale et illimitée », a affirmé Soumah au sortir de la réunion avec les membres du gouvernement.
L’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG), représenté par son secrétaire général Abdoulaye Sow, soutient le SLECG dans ses revendications.
« Le SLECG a fait de la libération des enseignants arrêtés la fois dernière comme une revendication préalable. Alors le gouvernement et le SLECG se sont engagés pour que ce nouveau point soit levé afin que les négociations continuent », a dit le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et du Travail, Lansana Komara, qui a été contraint de lever la séance.
Conakry, Fallo Fandou pour lolaplus.org