Lancé le samedi dernier à Conakry, le salon international de la Culture du tourisme et de l’artisanat SICTA se poursuit à l’esplanade du palais du peuple de Conakry. Au compte de cette deuxième journée de ce salon, les échanges étaient autour du Programme cadre pour le développement de la culture guinéenne.
À l’occasion de cette journée, le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat Alpha Soumah est dans son allocations revenu sur les expériences que la Guinée a eu en matière culturelle
<< Il était question pour nous de venir débattre dans cette salle des différentes expériences que nous avons et la meilleure que nous avons en ce moment en matière de Culture. C’est surtout ce programme cadre avec l’expert que nous avons recruté grâce au PNUD, qui a été aimable de nous le présenter déjà sans que le projet ne soit fini. Donc cela a donné beaucoup d’idées à nos invités, mais aussi cette discussion autour de la culture nous prépare, les pays présents autour de la table, à une grande rencontre à Mexico autour de l’économie créative. Ils ont vu l’expérience guinéenne, les mises en place que nous sommes en train de faire pour booster les industries culturelles créatives. Ils ont partagé avec nous leurs expériences surtout le Burkina Faso qui est un peu en avance par rapport aux autres, le cas Congolais, Tchadien. C’est une partie d’échange de donner et de recevoir qui nous permet d’accorder nos violons avant la grande rencontre de Mexico », explique le Ministre
Ce panel a été une occasion et une opportunité pour tous les participants qui ont pris part et de tirer profit de l’expérience, des bonnes pratiques des différents pays, explique le Ministre burkinabé de la Culture et de l’information, Abdoul Tall
<< Ce panel a permis de mettre sur la table, l’ensemble des problématiques des secteurs mais aussi, de voir qu’il y a des solutions différentes de part et d’autre. Et d’ailleurs parlant de synergie, il y a une rencontre qui est prévue entre notre délégation et le ministère de la culture de la Guinée pour partager un peu leurs expériences notamment la collecte des taxes au niveau à la porte pour le financement des activités culturelles artistiques. En tout cas, ce sera une bonne expérience dont on pourra s’inspirer >> a-t-il évoqué.
Aboubacar Moussa Camara