Réunis à Lola dans le cadre de la campagne de commercialisation du café et du cacao guinéens, les acteurs de la filière café-cacao sont revenus sur les problèmes majeurs qui assaillent la production et la commercialisation des deux produits.
« A la base nous avons le problème de taux d’humidité et des taux de gravier très élevé…», a indiqué Bafodé Boua Soumah, conseiller personnel du ministre du Commerce. Ces deux problèmes et d’autres détériorent la qualité du café guinéen. Les acteurs ont donc essayé de trouver des solutions à ces problèmes.
L’autre problème évoqué est celui du séchage. Les experts reprochent aux planteurs de laisser le café sous l’humidité de la nuit après le séchage dans la journée. En quête de solution à cet autre problème, le ministère a remis quelque 300 bâches aux producteurs de la région forestière.
Le président de l’Association des planteurs de Guéckedou a signalé que la filière café-cacao souffre aujourd’hui d’un manque de main-d’œuvre. Selon lui, les jeunes de la région sont allés vers les mines d’or de Siguiri, au nord du pays.
Au cours de cette rencontre de quatre jours, il a été indiqué que le prix plancher du café est fixé à 10 mille francs guinéens et celui du CACAO à 17 mille.
Lola, Aminata Massa Condé pour Lolaplus.org
