Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Dr Mamadou Péthè Diallo était devant la presse ce mardi 8 novembre, à Conakry.
Dans son intervention, Dr Mamadou Péthè a dressé son bilan à mi-parcours depuis sa nomination à la tête de ce département.
« Le système de santé que nous avons hérité était dans une situation difficile pour ne pas dire déplorable. Notre premier motif était d’inculquer à nos professionnels de santé de traiter nos compatriotes avec respect. De traiter avec dignité et courtoisie chaque fois que nos compatriotes venaient dans nos systèmes de santé. C’est quelque chose qui n’a pas de prix. Mais c’est aussi quelque chose qui ne se trouve pas au marché qu’il faut aller acheter.
Quand le gouvernement de la transition arrivait, Donka était en reconstruction depuis 7 ans. Nous avons réussi le pari de l’ouverture de l’hôpital Donka au bout de 7 mois. Cette ouverture ne veut pas dire ouverture totale de Donka. Un hôpital de 631 lits qui a été fermé il y a plus de 7 ans, ne peut pas s’ouvrir totalement. Il y a énormément de travail de base.
Deuxième jalon, c’est la lutte contre la pandémie de Covid-19. Quand nous sommes arrivés, le gouvernement de transition, le taux de couverture vaccinale était de 6 à 7%. Le gouvernement de la transition a décidé d’accélérer la couverture vaccinale. Au moment où je vous parle, nous sommes autour de 28, 29 % de couverture vaccinale pour l’ensemble de la population vaccinale éligible. Nous sommes légèrement en dessous de l’objectif vaccinal visé par l’organisation mondiale de la santé à savoir 30%.
Autre aspect sur lequel nous avons travaillé, c’est celui de lutter contre les faux médicaments. Les médicaments falsifiés et impropres à la consommation. Parallèlement à la fermeture de l’ensemble des points de vente illicites de médicaments. Le ministère de la Santé a reçu le mandat en travaillant avec les autorités portuaires, aéroportuaires et transfrontalières. D’arraisonner tous les conteneurs de médicaments aux fins de contrôler la nature avant d’être sur le marché.
Dans cette opération, avec le soutien de la CRIEF, le soutien de la Direction Centrale des Investigations Judiciaires de la Gendarmerie, le soutien de la Direction Nationale des Douanes et le soutien du service de renseignement militaire, a procédé à l’arraisonnement de près de 240 conteneurs supposés contenir des faux médicaments. Une décision du procureur nous a autorisés à identifier les propriétaires des conteneurs, à les ouvrir devant eux, faire des échantillonnages et faire des analyses au laboratoire » a-t-il expliqué avant d’ajouter qu’
A date, si mes souvenirs sont bons, nous avons analysé et envoyé à l’incinération des centenaires de faux médicaments ont été saisis et envoyés directement au lieu d’incinération près de 224 sur les 240 conteneurs, si mes souvenirs sont bons, nous n’avons pas trouvé un seul conteneur propre à la consommation.
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