Des acteurs de la société civile guinéenne sont à couteaux tirés, sur la question liée à la dissolution de l’Assemblée nationale. Récemment, un collectif des organisations de la société civile guinéenne avait animé une conférence de presse, au cours de laquelle, la question relative à la dissolution du parlement guinéen a été débattue. Pour ce collectif, qu’il était nécessaire de dissoudre la 9ème législature de la Guinée.
Réponse du berger à la bergère. Ce samedi, 21 novembre 2020, un autre groupe des acteurs de la société civile guinéenne, a conféré avec les journalistes. Objectif, dénoncer le comportement de leurs frères guinéens qui souhaitent la dissolution de l’Assemblé Nationale.
« Le collectif des plateformes de la société civile guinéenne, se désolidarise de toute idée de dissolution d’une quelconque institution de la République qui pourrait être assimilée à un coup d’État institutionnel, pendant que la Guinée n’est pas en transition. Nous notons que ce comportement de positionnement est prétentieux, belliqueux, utopique et anachronique. Il est inopportun d’envisager une quelconque révision de la Constitution actuelle. Cependant, le collectif souhaite dans l’avenir, l’introduction de la candidature indépendante au cours d’une prochaine révision», ont fait savoir les membres dudit collectif.
Après avoir condamné les pertes en vie humaine et les dégâts matériels enregistrés suite aux violences postélectorales, le collectif a également dénoncé des cas d’arrestation avant d’exiger les enquêtes sérieuses pour une justice équitable. C’est pourquoi, les membres recommandent l’ouverture immédiate, par le premier ministre, d’un cadre de dialogue qui prendra en compte la participation de tous les acteurs sociopolitique.
Il est à rappeler que, ce collectif regroupe la Coalition Nationale des Organisations de la Société Civile (CONASOC), la Maison des Associations et ONG de Guinée ( MAOG), la Plateforme Nationale Pour des Initiatives Citoyennes ( PNAPIC) et l’Alliance Futuriste entre autres…
Robert Mellano