Pour mettre en place une stratégie pérenne afin de résoudre des problématiques liées à l’assainissement et des mécanismes sur le renforcement de l’éducation des enfants, la coalition nationale d’appui à la réconciliation en Guinée a organisé ce jeudi 11 Août, un atelier d’échanges.
À l’occasion de cet atelier, plusieurs acteurs éducatifs, les élus locaux et autres activistes de la société civile, ont pris part pour apporter chacun un coup de pouce à la résolution de ces préoccupations.
Hadja Aïssatou Sow, présidente de la CONAREG met en lumière le motif de la rencontre <<L’objectif c’est de parler des thèmes d’actualités connues de tout le monde, par exemple les problématiques de l’assainissement à Conakry, qui est devenu même un danger public. Parce que nous voyons par exemple quand il pleut ce que les déchets font dans les quartiers. Dans certains quartiers, il y a des inondations dans les maisons, les cours, c’est dû aux saletés, parce que les caniveaux sont bouchés. Il y a même eu des morts quelques fois des dégâts matériels on en parle pas. Donc c’est pour parler de cela, et l’autre thème c’est pour l’éducation de nos enfants qui est devenue un autre problème. Vous avez vu avec les examens nationaux, avec un taux très faible, environ 17 %pour le primaire, 13% pour le BEPC et 9 % pour le bac, c’est quelque chose de très grave. Donc c’est pour parler de ça avec les différents acteurs que nous avons réunis. Les enseignants, les activistes, les élus locaux, donc chacun à quelques choses à dire pour qu’on puissent faire une stratégie qu’on peut remonter d’abord pour aider dans la prise de décision d’essayer d’améliorer le système éducatif guinéen et pour la salubrité de la ville de Conakry>>a-t-elle expliqué
Pour finir, la présidente de la CONAREG compte élargir cette sensibilisation auprès des citoyens à la base. Tout de même, elle estime que la responsabilité de l’insalubrité n’incombe pas seulement les citoyens.
<< Les prochaines étapes, c’est toujours continuer à sensibiliser pour que les gens acceptent, parce que c’est nous qui salissons la ville. Aujourd’hui par exemple quand on va dans les quartiers, on verra les gens qui jettent les saletés dans les caniveaux, et c’est ce qui calent quelque part et crée d’autres problèmes. Donc il faudrait qu’il est l’esprit citoyen, que les gens cessent de faire cela, et que chacun balais d’abord sa maison, sa cour, derrière sa cour et chercher à mettre ces ordures quelque part dans un endroit propice, qui ne soit pas les fossés du quartier. Donc c’est toujours la sensibilisation au niveau des citoyens et maintenant voire aussi, parce que c’est un problème entier que la responsabilité n’incombe pas seulement les citoyens, il y a aussi ce que l’Etat doit faire, parce que si tous les ménages balaient et rassemblent leurs ordures, il faudrait qu’il y ait un endroit où déverser, et de là-bas doit être transporter quelque part jusqu’à ce que tout se passe bien. On peut même envisager une autre source de revenus avec ces déchets-là, en faire des engrais naturels. Donc ce n’est pas seulement les citoyens il faut aussi l’implication de l’Etat. Et pour que la ville soit propre, il y a le ménage, il y a l’Etat, et tout le monde est impliqué >> a fait savoir la Présidente de la CONAREG
N’Sira Sylla