Parmi les “mauvaises actions” de la gouvernance Condé dénoncées par l’opposition guinéenne, figure la non mise en place de la haute cour de justice qui depuis son avènement au pouvoir, n’a pas vu jour. Toutefois, le président du parlement guinéen, s’est aussi interrogé sur le sujet.
Il s’agit d’une institution qui est la seule, à avoir le privilège de juger les hauts cadres de l’administration et le président de la République lui-même.
Dans les normes, elle devrait être composée en majorité des députés de l’Assemblée nationale. «Mais, ce n’est pas ce qui a retardé sa composition», évoque honorable Amadou Damaro Camara, président de l’Assemblée nationale.
«Après soixante (60) ans d’indépendance, la Guinée n’avait que trois (3) institutions. La présence de la République, l’Assemblée nationale et la cour suprême. Le conseil économique et social vallait ce qu’il valait. C’est avec Alpha qu’il y a la création de sept (7) autres institutions qui n’ont pas de siège», rappelle-t-il.
Damaro botte en touche toutes les allégations qui expliqueraient le refus d’Alpha Condé à mettre en place cette institution. Il affirme plutôt que des efforts ont été fournis dans ce sens.
Abdoul Condé