Depuis des temps immémoriaux, les médicaments traditionnels ou pharmacopées avaient une place de choix dans le traitement de plusieurs maladies en Afrique particulièrement en Guinée. Les détenteurs de cette connaissance étaient respectés par tout le monde dans la société. Mais de nos jours, cette pratique ancestrale est moins considérée et commence à être disparaître au profit des médicaments artificiels ou la pharmacie moderne. Les vendeurs de ces médicaments traditionnels demandent aux autorités guinéennes d’accompagner les traduits praticiens. Aminata Camara est l’une des vendeuses au marché d’Enco 5.
<< Moi, depuis le début du mandat du président Lansana Conté, j’ai commencé à vendre les médicaments traditionnels. Mais, ce que nous avons constaté aujourd’hui, les gens ne s’intéressent plus aux médicaments traditionnels comme avant. Pourtant nous quand on était petite, nos parents ne connaissaient pas la pharmacie moderne comme nous la connaissons aujourd’hui et ils étaient très robustes par rapport à nous. Même les femmes enceintes partaient difficilement à l’hôpital et elles accouchaient toujours à la maison sans problème. Parce que, on accordait une valeur à nos médicaments traditionnels. Mais, de nos jours, celui qui tombe malade, il parte directement à l’hôpital. Nous on peut faire tout une journée ici, sans vendre même 100000fg. Parce que, les citoyens donnent peu de valeur à ces médicaments, pourtant, ils ont assez d’importances dans le traitement de nos différentes maladies malgré, ils sont négligés par la nouvelle génération actuelle » a-t-elle rappelé
De poursuivre, cette vendeuse lance une invite aux autorités « Nous les vendeurs et tous les traduits praticiens, nous exhortons auprès des autorités guinéennes de nous accompagner financièrement et de trouver une place pour nous où tous les traduits praticiens irons exposés et vendre leurs produits afin de valoriser ce domaine dans notre pays.>> a invité Aminata Camara
Facinet Soumah