Le Ministère de l’environnement a lancé la phase préparatoire au programme à de la convention de Minamata sur le mercure. C’était ce jeudi 10 février 2022 à la faveur d’un atelier d’échanges.
Ce projet concerne quatre composants, l’optimisation de la formalisation du secteur orpaillage, l’inclusion financière et la chaîne d’approvisionnement responsable. Aussi l’amélioration de l’adoption de la technologie sans mercure, le partage de connaissances de communication. Et le soutien au renforcement de capacités locales.
Le point focale de la convention explique les objectifs du projet. << La convention de Minamata sur le mercure est une convention internationale. Elle vient aider les pays à réduire si possible, éliminer l’utilisation de mercure. Les résultats de l’inventaire ont montré que la Guinée a quatre sources principales dont la plus importante reste le secteur orpaillage qui émet au moins 13 tonnes par ans >>, a-t-il dit
Dioumessy Bangaly a également expliqué l’impact du mercure sur les riverains . << Nous sommes avec l’union des orpailleurs de Guinée depuis longtemps. On a sillonné toutes les mines, mais la situation reste très préoccupante sur le plan environnement. Pourquoi l’environnement est dans le secteur minier, c’est parce que l’orpaillage vers Siguiri est une pratique qui utilise les produits chimiques en général et le mercure en particulier. C’est de l’or alluvionnaire au départ qui s’est transformé en miner Odie et une fois concassé et brouillé, ils font attaquer ce miner et brouiller par le mercure pour isoler l’or et se débarrasser des récidives . Et ces récidives sont abandonnées souvent dans les milieux très sensibles dont nous nous avons mandat de surveiller. C’est l’eau, l’air et le sol. Et finalement, les orpailleurs mosaïque de la population, dont les femmes et les enfants sont les plus vulnérables. On les utilise dans le tirage de minerais>> a-t-il conclu
Aboubacar Moussa Camara