Participant à une mission internationale sur l’élection en Guinée, la CEDEAO était très attendue sur la question de troisième mandat du Président Alpha Condé. L’institution ouest-africaine a plutôt estimé que la question est maintenant derrière nous et que les Guinéens devraient aller de l’avant et choisir leur Président. Ce qui ne passe pas chez Bah Oury, le président du parti UDRG – tout comme d’ailleurs chez le FDNC. Pour lui, la CEDEAO a violé l’article 23 de la charte de l’UA relative à la gouvernance, aux élections et à la démocratie. En agissant ainsi, Bah Oury croit que l’organisation régionale a ruiné sa crédibilité. « Elle accentue ainsi les facteurs de crises au sein de l’espace ouest-africain. Son attitude ouvre la voie à la déstabilisation de notre région et elle encourage par devers elle, les prises de pouvoir hors norme », estime Bah Oury dans un post sur Facebook.