La direction des archives nationales est une institution qui est peu connue par les citoyens. Pourtant cette direction renferme la mémoire commune de la nation guinéenne. Quel genre de document doit-on y conserver. Nous avons rencontré le directeur national des archives de Guinée, Dr Souleymane Cissé.
« Il suffit de nous écrire en nous demandant l’assistance. On vous envoie une équipe pour évaluer le fond des archives afin de connaitre l’espace qui pourrait être réservé pour ce fond d’archives. Si la mission va, elle évalue, puis ramène si ce dernier n’a pas d’espace chez lui », a souligné Dr Souleymane Cissé.
A la question de savoir si un commis de l’Etat doit garder un document par devers lui, il répond que « les archives publiques sont imprescriptibles et inaliénables ». « Ça veut dire que ce qui appartient à l’Etat, l’est toujours. Le fonctionnaire qui est payé, il est payé pour créer des documents mais ces documents ne l’appartiendront jamais », a-t-il précisé.
« Un commis de l’Etat est payé pour produire ces archives qui doivent venir dans une maison commune qui est les archives nationales. Nous les gardons indéfiniment parce que c’est une propriété de l’Etat, c’est pour la nation guinéenne », a-t-il ajouté.
A la question de savoir si des particuliers peuvent le faire également, il répond :« Des particuliers peuvent nous faire un dépôt, si par exemple tu avais un parent qui a été ancien commis de l’Etat, ce dernier a gardé par devers lui des archives très importantes qui peuvent aussi toucher l’histoire de la nation. Vous pouvez nous contacter aussi afin de pouvoir garder ces archives dans de bonne condition. Vous pouvez déposer les archives ont fait un contrat. Nous nous occupons de la conservation : nous classons, nous élaborons un répertoire. Et dans le contrat, on tiendra compte de l’exploitation desdites archives. Si les visiteurs peuvent prendre des images ou des notes, tout sera consigné dans ce contrat ».
R. Dassassa