Contrairement à certaines villes du pays, les enseignants du privé de Gueckédou, vivent encore dans une situation très difficile. Cet état de fait s’explique par le non paiement de leur salaire, depuis l’apparition du COVID-19 en Guinée. De nos jours, ils (enseignants) ne savent plus où se donner de la tête, d’où cette menace de grève si rien n’est fait d’ici le lundi prochain.
Sur la question, un enseignant du privé nous a confié ce lundi 22 juin 2020, que si les fondateurs des écoles privées de Gueckédou ne font pas face à leur situation, une grève sera déclenchée dès le lundi, 29 juin 2020. Une manière dit-il, de boycotter la reprise des cours dans cette préfecture de la Guinée forestière.
« Jusque là, nous n’avons encore perçu aucun salaire depuis l’arrivée en Guinée de la pandémie de coronavirus. Etant donné que dans les autres villes du pays, certains de nos amis du privé ont déjà reçu deux à trois mois de salaire. Mais, nous demandons à nos différents fondateurs de tout faire afin qu’on puisse avoir nos arriérés de salaire d’ici lundi prochain, sinon il n’y aura pas de reprise de cours dans les privés à Gueckédou. Et nous mettons en garde le premier qui ouvrira les portes de son école le lundi… », Menace un enseignant qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat.
Pour Saa Jacques Faimba LENO, Directeur général de l’école privée Emmaüs de Bambo, il faut une reprise effective des classes comme l’a indiqué le président de la république et discuter par la suite d’éventuelles questions de salaire. Car, dit-il, cela permettra aux candidats de mieux se préparer.
Gueckédou, Emmanuel Tamba Leno pour lolaplus.org