Rencontré ce lundi 14 Mai 2021, Vincent Sakila Kamano, diplômé en Environnement à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry a préféré faire la calligraphie au lieu de rester sans rien faire ou attendre qu’il soit employé par l’Etat, « j’ai passé le bac en 2008 et j’ai été orienté en Génie Civil, département environnement à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry où je suis sorti en 2012 avec une licence professionnelle. Vu le chômage qui ne dit pas son nom, j’ai commencé à apprendre la calligraphie parce que j’ai vu qu’il y a de l’avenir dans ça. C’est ainsi que je me suis inscrit dans l’un des plus grands ateliers de la préfecture pour apprendre. Après deux ans d’apprentissage, j’ai ouvert mon propre atelier où je gagne aujourd’hui mon pain et fais mes besoins ainsi que ceux de ma famille », a-t-il expliqué
Avec plus de 15 apprentis et 02 employés, Maître Vincent Sakila Kamano est l’un des plus grands calligraphes de la préfecture de Gueckédou et détient des matériels de dernière génération pour satisfaire sa clientèle. Il dit avoir des contrats avec beau d’institutions comme Plan International, HCR, PAM, des ONG locales et autres.
Dans l’exercice de ces activités, le jeune entrepreneur dit rencontrer beaucoup de difficultés « Les difficultés sont énormes dont entre autres, le non encouragement par le gouvernement des jeunes ayant des initiatives pour s’auto-employer, le manque de matériel de première nécessité pour l’exécution des contrats dans le délai, il faut acheter à Conakry et ça prend assez de temps pour arriver, le manque d’électricité nécessaire pour le fonctionnement des appareils ».
Une initiative qui ferait tâche d’huile dans le milieu des jeunes de Guékedou.
Emmanuel Tamba Leno, Gueckedou
