Le couvre-feu instauré par le président de la république depuis le 30 mars dernier, fait déjà des mécontents sur le terrain. À Gueckédou par exemple, des citoyens déplorent la manière par laquelle, les agents des forces de sécurité font la patrouille de 21h à 5h du matin.
« Je déplore le comportement de nos forces de l’ordre et de sécurité surtout pendant cette période d’état d’urgence. Avec ce couvre-feu, nous sommes devenus comme des poulets. Les forces de sécurité viennent nous faire entrer de force dans les chambres étant assis devant ma porte entrain de prendre l’air parce qu’il fait extrêmement chaud à l’heure là. Moi je pense que cela n’est pas bon il faut que cela cesse », nous a confié Souleymane Baldé, citoyen résident au quartier Farako.
Selon cet autre citoyen, des gens sont arrêtés jusque dans leur chambre et embarquer puis libérés le matin. « Je ne suis pas contre cette mesure, mais je dénonce la façon dont le couvre-feu est entrain d’être fait. Les agents viennent même te prendre dans ta chambre pour aller passer la nuit avec eux juste pour se plaire auprès de leur hiérarchie. Et de surcroît, ils te retirent tout. Je trouve cela anormal le comportement de nos forces de l’ordre et de sécurité », a dénoncé Sâa Kémo Kamano.
Affaire à suivre…
Depuis Gueckédou, Emmanuel Tamba Leno pour Lolaplus.org