L’opposant est vu par nombreux observateurs comme celui qui a un profil pour gérer un département ministériel pas le moindre, au sein du gouvernement de la transition. Néanmoins Bah Oury lui, lève simplement l’équivoque quant à sa présence ou non, auprès de Colonel Mamady Doumbouya.
« Il faudrait simplement choisir des hommes et des femmes en fonction de leur profil, de leur compétence, de leur intégrité parce qu’il ne faudrait pas qu’on recommence les mêmes erreurs(…)», a répondu le président de l’UDRG, dans un entretien téléphonique ce mardi 12 octobre 2021.
L’opposant le dit, tout en rassurant de sa non participation dans le gouvernement que Mohamed Béavogui aura la charge de diriger.
«Donc vous ne verrez pas le nom de Bah Oury dedans et il n’a jamais été question que Bah Oury appartienne à un gouvernement de transition. Ce que je dis est clair, je ne suis pas partie prenante et je ne milite pas pour que des politiques soient directement mis dans le cadre d’un gouvernement de transition. Parce que ce serait fausser les grands axes et la nécessité d’avoir une équipe homogène, impartiale, neutre et qui va agir en équité par rapport aux charges qui sont les leurs.»
Il estime que, ceux qui seraient dans l’équipe de la transition, auront été choisis simplement par le biais de leur propre profil, des compétences et des charges qui peuvent remplir pour l’intérêt de la République. C’est ça qui doit primer le plus. Je ne dis pas que quelqu’un qui est en politique pour des raisons de compétences, d’expériences, de capacité.
«Rien que ça c’est ça qui permet dans une large mesure que tous ceux qui seront dans le gouvernement de transition seront comptables de la réussite ou des impasses que cette action pourrait générer. Et nous souhaitons que ça marche correctement. C’est la raison pour laquelle les erreurs du passé, il ne faudrait pas les répéter », rassure-t-il.
Sirani Diabaté