Ledit est un prix l’Excellence qui fait la promotion de la bonne gouvernance sur le continent africaine.
Chaque année l’Institution évalue le travail en matière de la démocratie des chefs d’Etat africains. Le chef de l’Etat nigérien, Mahmadou Issouffou est le lauréat 2020 du Prix de l’Excellence Mo Ibrahim. Au micro de nos confrères de RFI, Aïcha Bah membre dudit comité justifie le choix d’Issouffou.
D’entrée de jeu, Aïcha Bah a indiqué que ledit Prix est un Prix de l’Excellence en matière de leadership.
A la question de savoir en quoi le récipiendaire s’est-il distingué, elle répond : « Il nous a donné l’autorité de vivre en fin au Niger, après 60 ans une transition démocratique. Il a eu des pressions pour qu’il cherche à avoir un troisième mandat, il a refusé. Et ça, c’est très important. Moi je suis une africaine, je sais ce que je dis. C’est de résister aux pressions afin de pouvoir respecter un engagement pris au moment où on est élu », a laissé entendre Aïcha Bah, membre du Comité d’attribution.
A l’autre question de savoir qu’en attribuant ce prix à Issoufou quel message, ils veulent faire passer aux autres chefs d’Etat africains, Aïcha Bah répond : « C’est de dire qu’il faut respecter la Constitution, qu’ils développent les pays, mettre l’accent sur le droit ».
A savoir si ledit message est destiné à un chef d’Etat en particulier, l’ancienne ministre de l’éducation guinéenne de répondre par la négation.
Il y a quand même de signes inquiétants, les manifestations ont éclatées le mois dernier, Ahmad Amadou, son opposant principal a été une nouvelle fois arrêté, n’est-ce pas un recul de la démocratie ? a-t-elle été interrogée une nouvelle fois. « Ce n’est pas la faute au président Issoufou. Il a déjà fait ses deux mandats et il s’est très bien conduit. Il a respecté la règle constitutionnelle. »
R. Dassassa
