GONOTA un district de la sous-préfecture de Guéasso situé à plus de 60km de la commune urbaine de Lola a enregistré une fusillade dans la soirée du vendredi 14 juin 2019 par des inconnus. Ceci a qui a coûté la vie à un citoyen de la localité et son fils a été grièvement blessé. Tous sont transférés à l’hôpital préfectoral de Lola. A cause de l’état du corps, nous nous sommes abstenus de publier la photo du défunt.
Sur les lieux Dr AMADOU SOW médecin pédiatre qui était de garde nous explique les circonstances dans lesquelles il a reçu les victimes « pendant la soirée mon directeur m’a informé que quelqu’un a été tué à Gonota. Nous avons dépêché l’ambulance pour aller chercher le corps. C’est à 22h 26mn que le corps est arrivé et nous avons constaté que la mandibule inférieure était complètement détruite avec de multiples fractures ; seule la langue était visible.
Le défunt s’appelle Sinépolo Blaise Fofana, âgé de 65 ans, cultivateur de son état et président du district de Gonota. La seconde victime du nom de Sékou Fofana, âgé de 18 ans est heureusement en vie et conscient. Il a deux plaies au niveau du coude sur la phase postérieure et le côté droit du dos. Neuf plaies au total dûes à des balles de plomb. Sékou Fofana est pris en charge par l’urgence alors que le corps de son père se trouve à la morgue »
Sékou Fofana a expliqué ce qui s’est passé en ces termes : « nous avions quittés Guéasso pour Gonota hier matin pour régler un problème de vol de chèvre C’est après avoir trouvé solution à ce problème que mon papa décida d’aller jeter un coup d’œil à son champ à proximité du village avec deux autres personnes. Moi je suis allé déposer son ami Gbian à Guéasso pour revenir chercher mon papa plus tard.
A mon retour, j’ai embarqué mon papa pour revenir à Guéasso. Après un long parcours, nous étions entre Gonota et Garassou quand nous avons vu une moto derrière nous il y avait trois personnes à bord. Lorsqu’ils étaient près de nous celui qui était assis derrière a tiré sur mon papa avec un fusil de calibre douze. Ils sont passé, nous sommes tombé. Comme mon papa respirait encore, je l’ai pris sur la moto pour l’envoyer à Guéasso. Malheureusement il a rendu l’âme en route. Je n’ai pas reconnu les assassins.»
Il reste à comprendre que le district de Gonota est une zone dans laquelle l’insécurité est entrain de refaire surface. La police mène actuellement les enquêtes.
Lola, Guelawala Touré pour www.lolaplus.org
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