Construits en 1957 par la compagnie d’alumine Friaguia, ces 3 immeubles qui servaient de logements aux responsables de l’usine à l’époque et aujourd’hui occupés par certains travailleurs, se trouvent de nos jours dans une dégradation très poussée. Symboles de la préfecture de Fria et de sa reconnaissance rapide, les gazons qui couvraient cet espace jadis très convoité, sont remplacés par les ordures qui inondent un peu partout. Le tout, dans un environnement mal sain et qui met en danger la vie des citoyens.
« Avant, on ne parlait pas d’ordures à cet endroit. Tout était rose et partout c’était des gazons et fleurs bien entretenus par un service de la société au temps des français», a rappelé Moussa Sylla, un retraité de la société Rusal.
Au delà de ces ordures qui inondent les alentours de ces immeubles, certains bâtiments se trouvent dans un état de dégradation très avancé, notamment le bâtiment qui abrite les installations de la radio Voix de Fria (VDF).
Malgré la présence du courant qui a toujours existé même pendant l’arrêt des activités de l’usine, les ascenseurs eux ont cessé de fonctionner depuis. Et donc, il faut un parcours de combattant pour accéder au 9ème étage. Ici, certains piliers de l’immeuble réclament une nette rénovation pour éviter le pire.
Il est à rappeler que, Fria, cette ville à la dépression démographique galopante, a subit depuis 2012, un dépeuplement massif, suite à l’arrêt de l’usine Rusal Friguia.
En séjour à Fria, Robert Mellano pour lolaplus.org