A quelques jours de la rentrée scolaire session 2020-2021, les difficultés ne cessent de croître. Ici, plusieurs activités génératrices de revenus sont au ralenti provoquant du coup le chômage chez certains citoyens. Hormis les problèmes liés à la pandémie du COVID-19 qui a négativement affecté le quotidien des Friakas, les frais de scolarité ont augmenté dans les établissements d’enseignement privé. A cela s’ajoute la hausse du prix des fournitures scolaires et même des denrées alimentaires de première nécessité. C’est le résultat d’un constat fait ce samedi,21 novembre 2020, par notre correspondant sur place.
«J’ai cinq (5) enfants qui sont tous dans une école privée et moi je suis commerçant au grand marché de Fria. Cette maladie a fait que nos marchandises ne s’achètent plus comme avant. Donc, cette année j’ai décidé de les inscrire dans une école publique. Le prix des fournitures scolaires a beaucoup augmenté. Vraiment, j’ai des difficultés de trouver quelque chose pour mes enfants pendant que la rentrée scolaire est maintenant proche », s’inquiète Boubacar Barry parent d’élèves.
Du côté de la Direction préfectorale de l’éducation, des réunions avec les fondateurs d’écoles privées sont prévues pour les amener à maintenir les anciens montants pour la scolarité.
« Nous allons nous entretenir avec le collectif des fondateurs des écoles privées afin de les amener à tenir compte des difficultés des parents d’élèves exceptionnellement pour cette année a cause de la crise sanitaire que connaît notre pays. Par rapport au prix sur le marché, nous ne pouvons que faire des plaidoyers auprès des commerçants afin que ces enfants qui sont l’avenir de ce pays puissent aller à l’école», rassure Arabé Condé DPE de Fria.
Pour l’heure, les fondateurs des écoles privées souhaitent attendre la fin de la rencontre avec les autorités éducatives avant de se prononcer.
Lancinet Doumbouya