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Saturday 23 November 2024

Football : l’international guinéen Pascal Feindouno à Kindia pour un tournoi de détection de jeunes talents

L’international Guinéen Pascal Feindouno est à Kindia située à environ 200 kilomètres de Conakry, pour un tournoi de détection de jeunes pépites. Le but de cette compétition est de permettre à la citée des agrumes de reconquérir son nom de ville pépinière du football guinéen.  

C’est l’ancien capitaine du Gangan FC et du Syli national, Morlaye Sylla (MAZO) en collaboration avec Football Médias Communication (FMC) et autres partenaires évoluant dans le domaine du sport qui a lancé ce jeudi 4 février 2021, ce tournoi de détection entre les équipes des U16, U7 et U18 de la ville des agrumes au terrain de Bibane. Une première chance qui permettra aux enfants de la préfecture de Kindia ou le football est devenu une denrée de première nécessité, de rêver à aller de l’autre côté du monde pour mieux pratiquer le sport qui leur affectionne tant.

Durant trois 3 jours d’affilés, les perles rares seront détectées par le génie technicien guinéen, Pascal Feindouno venu de la France pour la cause.

« Je suis venu voir les jeunes. J’avais parlé avec Morlaye Sylla, Mazo, ancien international aussi. Il m’a dit qu’il a une académie en Guinée, précisément à Kindia, la ville pépinière de football guinéen ; qu’il doit organiser quelques matchs entre quatre à cinq équipes. Moi maintenant je travaille avec une académie en France et je lui ai dit pourquoi pas. Je peux faire le déplacement et peut être on ne sait jamais, trouver des pépites. C’est pour ça que je suis la aujourd’hui au terrain de Bibane pour suivre toutes les différentes rencontres qui vont se jouer ici. Je suis là pendant trois jours pour détecter les jeunes talents qui émergent dans la ville de Kindia. Je suis guinéen, s’ils parviennent tous à me convaincre, pourquoi pas, j’amenerai tout le monde et je mettrai les noms de tous les joueurs. C’est normal, c’est chez moi, c’est mon pays, j’ai un devoir à faire, il faut que je fasse vraiment ça et les jeunes qui seront retenus, on va bien les préparer, un fois arrivés en France, il faut qu’ils travaillent, l’école, le football tous ensemble. Et à chaque fois qu’il y a détection, moi je me déplace », nous a confié l’ancien sociétaire du Syli national.

Il faut rappeler que le résultat final de cette détection de trois jours sera connu au mois d’avril prochain.  

Aboubacar Sylla

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