Les élèves guinéens font face aux différentes épreuves au compte des examens nationaux session 2021 depuis la semaine précédente. Se prononçant sur la tenue de ces processus, l’opposant Bah Oury a reconnu les mérites et valeurs de l’éducation nationale à travers des réformes. Néanmoins, il a fait des suggestions, au micro de nos confrères de la radio FIM.
Le président de l’UDRG a indiqué d’abord que les autorités devraient jouer à la moralisation. « Par ce que s’il n’y a pas de moralisation ça ne sert à rien d’organiser des examens. Je dois dire que l’éducation nationale au-delà de la sanction d’un examen, c’est la formation, c’est l’investissement pour former des hommes et femmes capables de servir une économie, un pays, un modèle en terme de culture civique », a-t-il avancé.
Par ailleurs, aux yeux de l’homme politique, la mission de l’école de manière globale n’est encore pas réellement engagée. A le comprendre, l’opposant a mis l’accent sur certaines habitudes qui ne datent pas de nos jours.
« Lorsque dans un pays l’exemple de probité, de gestion rigoureuse n’est pas la chose la mieux partagée, il va de soi qu’à tous les niveaux, la société est fortement polluée. Et au niveau de l’enseignant, il est mis en indexe parce qu’il y a des examens. Le taux de détournement, la corruption est tellement abyssale que ça ruine les possibilités d’une croissance et de développement économique. Donc il y a une gangrène nationale concernant la gestion des affaires publiques », a évoqué Bah Oury.
Abdoul Condé