Donald Trump et Emmanuel Macron lors des cérémonies du débarquement en Normandie, le 6 juin 2019. REUTERS/Carlos Barria
Donald Trump a dénoncé, vendredi 26 juillet, la “stupidité” d’Emmanuel Macron et a menacé d’augmenter les taxes sur le vin français en représailles d’une taxe contre les géants américains du numérique.
“Le président Trump n’est pas content de la taxe française contre les géants d’Internet”, euphémise The Daily Beast. Vendredi 26 juillet, Donald Trump s’en est pris à “la stupidité” d’Emmanuel Macron, après l’adoption par la France d’une taxe visant les grandes entreprises du numérique, principalement américaines.
Le message est venu du chef de l’État lui-même, sur Twitter évidemment :
Nous annoncerons bientôt une action réciproque substantielle après la stupidité de Macron. J’ai toujours dit que le vin américain était meilleur que le vin français !”
“La taxe de 3 %, adoptée par Macron cette semaine, ne s’appliquera qu’aux entreprises valant plus de 850 millions de dollars et qui auraient gagné au moins 28 millions de dollars en France”, précise The Daily Beast. Le site d’information explique que “les géants technologiques américains que sont Apple, Facebook, Amazon et Google seraient affectés par cette taxe”.
https://twitter.com/realDonaldTrump
Donald J. Trump
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@realDonaldTrump France just put a digital tax on our great American technology companies. If anybody taxes them, it should be their home Country, the USA. We will announce a substantial reciprocal action on Macron’s foolishness shortly. I’ve always said American wine is better than French wine!
De son côté, Bloomberg précise qu’“environ trente entreprises sont concernées par cette taxe, et alors que la plupart sont américaines, la liste contient aussi des noms chinois, allemands, britanniques et même français”. D’après le journal américain, Donald Trump pourrait employer contre la France le même mécanisme qu’il a utilisé dans la guerre commerciale qu’il a lancée avec la Chine.
Mais la France n’est pas le seul pays à vouloir taxer les GAFA, souligne Bloomberg. “Parce qu’elles sont souvent domiciliées à l’étranger, y compris dans des endroits avec des impôts très bas comme les Bermudes ou l’Irlande, et qu’elles transfèrent leurs fonds en continu à travers les frontières, les entreprises du numérique peuvent facilement éviter de payer des taxes dans les pays où elles réalisent des ventes importantes”, rappelle la publication basée à New York.
SOURCE: Courrier International