Après la suspension temporaire en raison du COVID-19, la diaspora de Connecticut a renoué avec sa tradition annuelle de barbecue des diplômé-e-s.
Cet évènement socioculturel a eu lieu ce 31 juillet 2022 de 14h à 19h dans un parc de la place. Malgré le soleil ardent d’été sous le ciel États-Unien, les organisateurs avaient maîtrisé tous les aspects à la perfection et n’avaient laissé aucun détail au hasard. L’ambiance africaine était au rendez-vous et l’immense marée humaine rayonnait de joie.
Justifiant l’objectif de cette fête, Lamine Keita, Président de ladite communauté, a dit que c’est un gala visant à célébrer et à immortaliser les accomplissements des gagnant-e-s de Connecticut dans le domaine éducatif et sportif. « Depuis plusieurs années, notre communauté a institué ce rendez-vous en période d’été pour célébrer les succès de fin de cycle d’études de nos membres. Cette année, nous célébrons le succès de plus de 40 personnes qui sont diplômé-e-s du niveau préscolaire jusqu’au post-universitaire », a-t-il dit.
Il a ajouté aussi : « Sur le plan sportif, c’est la célébration du triplé historique de notre équipe de football, le Syli-Connecticut. Elle a remporté cette année pour la troisième fois, le trophée Omar Keita du tournoi de la diaspora Guinéenne ».
Mamadou Dian Diallo, Président de la Fédération Sportive de Connecticut, est revenu sur l’importance de l’évènement pour son institution. « Nous fêtons pour exprimer notre fierté à notre équipe et pour célébrer notre victoire. Cette victoire a contribué à redorer le blason de Connecticut en le reclassant dans le concert des États sportifs de la diaspora, comme dans le passé ».
Cet évènement a donné la certitude que les gagnant-e-s de cette année sont des personnes audacieuses, persévérantes et inspirantes qui n’ont jamais baissé les bras et n’ont jamais abandonné leurs rêves.
C’est l’exemple de Nyankoï Soropogui pour qui la détermination, le courage, et la confiance en lui-même étaient les flèches préférées de son arc. « Je confirme le constant selon lequel étudier aux États-Unis jusqu’à obtenir un diplôme n’est pas facile ni pour l’apprenant ni pour sa famille. Je viens d’obtenir mon Master ès Science in Construction Management. Dès mon arrivée ici, j’ai pris la décision de poursuivre mes études. Étant francophone, je fus obligé de prendre des cours d’anglais pour briser la barrière linguistique. L’objectif de carrière que j’ambitionnais me motivais et m’encourageais à surmonter les multiples défis qui se présentaient devant moi à savoir apprendre les leçons, faire les travaux académiques, subvenir à tous les besoins de la famille, etc. », nous a expliqué, l’Ingénieur Soropogui.
C’est aussi le cas de Madame Saran Diané qui malgré sa lourde charge familiale a décroché son diplôme en Pâtisserie après de dures études en art culinaire.
Les lauréats de fin du cycle secondaire (équivalent du Baccalauréat) sont des cas qui inspirent aussi la communauté. Par exemple les lauréates Marie Louise Guilavogui et Aicha Diallo ont été déjà acceptées dans de prestigieuses universités américaines.
Tous nos souhaits de bonne chance à toutes ces gloires sportives, scolaires, académiques et professionnelles dans la poursuite de leurs objectifs.
Pépé François Haba (habapf@gmail.com)
Correspondant de Lolaplus en Amérique.