Une quarantaine de cadres viennent d’être nommés Directeurs communaux et préfectoraux de la pêche et de l’économie maritime.
Tout le territoire est ainsi servi, avec les exigences financières qui en résultent, sans résultats probants pour les consommateurs et pour l’Etat.
Est-il vraiment nécessaire de doter toutes nos Préfectures de Directions communales de la pêche ?
À part les Communes de Conakry et les Préfectures du littoral, les activités de pêche sont-elles développées dans toutes nos Préfectures ?
Une Direction préfectorale qui n’a pas lieu d’être est une charge supplémentaire pour l’Etat : charges de personnel et charges de fonctionnement, avec des débours par centaines de millions de francs guinéens sur le budget national.
Une Préfecture qui ne dispose pas de potentiel fluvial avec la pratique de la pêche à une grande échelle ne devrait pas être dotée d’une Direction préfectorale de la pêche.
Pas du tout !
Nous avons des Préfectures qui ne sont arrosées que par des rivières.
Celles-ci ont-elles besoin d’une Direction préfectorale de la pêche ?
De mon point de vue, les activités préfectorales de la pêche et de l’élevage doivent rattachées à l’agriculture pour en faire une Direction préfectorale de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.
Si chaque Ministère doit avoir la liberté de créer ses démembrements en province, nous aurons une Administration budgétivore, sans rendement.
Les Directions préfectorales devraient représenter plusieurs Ministères à l’intérieur du pays.
Le Premier ministre et les Conseillers du Président de la Transition devraient faire des observations sur ce genre de Décret avant sa signature.
Faisons attention à la gestion efficiente de notre administration et du budget national.
C’est juste mon avis.
Ibrahima Jair Keita Assureur
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